"Qu'on le veuille ou non, la question du divin s'impose."

L'évolution des espèces, telle que décrite par Darwin, a longtemps été considérée comme un processus purement déterministe, gouverné par la sélection naturelle et la survie des plus aptes. Cependant, cette vision réductrice ne peut rendre compte de la complexité et de la diversité de la vie sur Terre. Qu'on le veuille ou non, la question du divin s'impose lorsque l'on cherche à comprendre les mystères de l'évolution.

Darwin lui-même reconnaissait les limites de sa théorie. Il écrivait dans "L'Origine des espèces" : "Il est impossible de concevoir ce prodigieux nombre de modifications, chaque fois profitables à l'organisme, qui se sont accumulées à travers la sélection naturelle." Cette impossibilité de tout expliquer par des mécanismes déterministes ouvre la porte à une dimension supérieure, celle du divin.

Carl Gustav Jung, le célèbre psychanalyste, a également abordé cette question. Pour lui, l'inconscient collectif, ce réservoir d'expériences et de connaissances partagées par l'humanité, pourrait être le reflet d'une réalité transcendante, d'un ordre divin qui guide l'évolution de la conscience.

Cette vision trouve écho dans la notion d'homéostasie de Gaïa, proposée par James Lovelock. Gaïa représente la Terre comme un organisme vivant, capable de s'auto-réguler pour maintenir un équilibre dynamique. Cette capacité d'harmonisation et de rétroaction entre les ADN des différentes espèces est le fruit d'une évolution consciente, où chaque être vivant contribue à la symphonie de la vie.

Les relations millénaires entre les consciences des êtres vivants ont ainsi permis cette évolution consciente, guidée par le divin qui transcende les simples mécanismes déterministes.

La pomme rouge et succulente désirée par certains mammifères n’est pas seulement une relation utilitariste mais davantage une communion de consciences. Cette vision est renforcée par la kinésiologie quantique, qui explore les interactions énergétiques et conscientes entre les individus et leur environnement.

Certaines peintures, actions, musiques ou symboles ont un caractère sacré qui leur confère une universalité, une mise en résonnance avec le plus profond de notre être, notre conscience en fait.

Il est singulier de noter que les fleurs sacrées mayas sont dans la pratique de la Kiné Quantique une des thérapies les plus puissantes avec un pouvoir résolutif précis dans la sphère de l’émotionnel, de l'inconscient et de la spiritualité. La relation millénaire entre les chamanes mayas et leurs fleurs sacrées ont permis une évolution remarquable par un échange subtil et soutenu, par un dialogue mystique. Michel Valentin disait que la plus belle conquête des plantes, c'est l'homme.

En Europe, ce lien spirituel entre la nature et l’humain existait aussi comme avec Sainte Hildegarde de Bingen au XIIème siècle qui nous a partagé sa guidance divine. Aujourd’hui nos plantes médicinales locales sont considérées comme simplement utilitaires et n’ont pas pu faire évoluer leur pouvoir curatif faute d’un dialogue conscient avec l’humain.

La Kiné Quantique n'est pas seulement une pratique, mais aussi une démonstration tangible de ce divin qui guide l'évolution. Elle nous invite à dépasser les limites de la science matérialiste pour embrasser une vision plus vaste, où le spirituel joue un rôle central dans la quête de compréhension de l'univers et de notre place en son sein.